Royaume d'Hyrule


Le Chaos est partout

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 with all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me

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MessageSujet: with all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me  with all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me  EmptyMar 6 Mar - 19:56

laugh with me hyena

La première chose qui m’a marqué lorsque je suis arrivé ici, dans le Royaume de la Lumière, c’était la chaleur qui régnait dans l’air. Les températures étaient extrêmement élevées, dans le désert où j’avais atterri. Le pouvoir de Ganondorf était très puissant, et ce n’était pas la première fois que je l’utilisais pour me déplacer. Cependant, je n’avais jamais été aussi proche de mon but. Officiellement dans ce royaume, j’allais me transformer en parfait ambassadeur. Officieusement, j’allais tenter de mener à bien mon projet. Midona n’était pas au courant de mon déplacement, et si tout se passait bien, elle ne le saurait jamais.

Mon objectif était simple : pénétrer dans le château de la princesse d’Hyrule, récupérer toutes les informations possibles qui pourraient être utiles pour arriver à mes fins et repartir sans faire de vagues. Rien de compliqué en soi, si on passait outre le fait que je n’avais pas du tout la même apparence que celle des peuples qui vivaient ici. J’avais un aspect sombre, ténébreux, anxiogène. De ce que je voyais ici pour le moment, les passants que j’avais pu observer lors de mes premiers voyages d’entrainement étaient tous hauts en couleur. Il n’y avait ici dans le désert que des femmes, et il était plutôt compliqué pour moi de me faire discret. C’était là toute l’attention que je portais à mon périple, lors du commencement de celui-ci.

A force de errer dans le sable brûlant, j’avais fini par voir de très hauts monts, qui pointaient vers le ciel et je m’étais dirigé vers ceux-ci en me disant qu’en y grimpant, j’allais pouvoir avoir une vision très globale de tout ce qui se trouvait derrière. Peut-être même pourrais-je voir le château d’Hyrule. Ce serait une consécration, parce que ce serait un grand pas qui me rapprocherait de mon but. J’avais eu beau tenter de me matérialiser plus près de ce dernier, je n’avais pas pu. Non pas que le pouvoir que m’avait accordé le Seigneur était insuffisant, ou plutôt impuissant, mais c’était comme si le pouvoir de la Lumière était trop fort, ou alors comme s’il me manquait des bouts de territoire. Lors d’un prochain voyage, je devrais me pencher sur le sujet : peut-être qu’en me rendant sur les lieux qui m’étaient interdits, je pourrais trouver une solution. Cependant, ce n’était pas le moment. Mon but était le château d’Hyrule.

Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je pus enfin apercevoir les flèches des tours du château. Elles brillaient de mille feux, éclairaient tout le royaume. J’eus un frisson de dégoût en observant ce paysage. Comment les gens pouvaient aimer vivre ici ? Tout était bien trop clair, bien trop verdoyant. C’était affreux ! Après un soupir, je m’étais remis en route, pour arriver enfin au château, après de nombreux jours de marche. J’avais désormais la réelle apparence d’un voyageur, j’étais couvert de sable et de poussière, et l’on aurait dit que je venais d’une contrée très lointaine, ce qui n’était pas un mensonge. La citadelle se dressait devant moi, fière, bruyante, fourmillant de tous ses citoyens.

Je n’eus aucun mal à me faufiler dans toutes les petites ruelles sombres serpentant jusqu’aux grilles du château. L’endroit était bien gardé. Des gardes patrouillaient à chaque faille qui pouvait exister, et je n’en voyais pas énormément. Entrer dans l’enceinte du château allait me filer un sacré coton. Les gardes ne me laisseraient tout bonnement pas entrer : je n’avais pas de laisser-passer, je n’avais aucune accréditation, même pas une simple lettre de Midona. J’aurais pu en falsifier une, et s’il le fallait je le ferais sans problème. Je n’avais tout simplement pas le temps : je ne devais pas disparaître du Royaume du Crépuscule trop longtemps, mon absence se ferait remarquer. Midona ne m’appréciait guère maintenant, alors que nous avions un jour été amis, et je ne devais absolument pas éveiller ses soupçons. Eveiller l’attention des gardes serait dangereux pour moi. Que l’un ou l’autre décide de prévenir des autorités plus hautes encore et que cela arrive aux oreilles de Midona, et c’en serait fini de tous mes plans.

Au bout d’un moment qui me parut infini, je me décidai enfin à agir. De toute façon, je ne pouvais pas arrêter si près du but, il fallait que je tente une percée. Je me rapprochai d’une brèche dans un mur qui me paraissait assez large pour me laisser passer, et qui semblait moins surveillée des gardes. Tapi dans l’ombre, j’observais le va-et-vient lointain de leurs pas et avançai, petit à petit, jusqu’à arriver toujours un peu plus près de mon but. Sans bruit, j’avançai en espérant ne pas éveiller leurs sens. En même temps, j’analysai chaque parcelle de terrain qui passait dans mon champ de vision. Je voyais les portes du château. L’une d’elles était ouverte, je sus alors que le plus difficile serait de passer la horde de gardes, après ce serait du gâteau ! Emballé par cette idée de victoire, j’accélérai le mouvement. C’est alors que je sentis une main empoigner mon bras et la pique d’une lance s’enfoncer légèrement dans mon dos.

« Qui es-tu ? Que fais-tu dans l’enceinte du château ! Tu n’as rien à faire ici, vermine ! entendis-je derrière mon dos. »

En me retournant, je pus remarquer un visage, caché derrière un heaume. L’hylien était effrayé de me trouver là, mais avait-il peur de mon apparence, ou bien du fait que je sois arrivé si loin dans leur patrouille ? Je ne le sus pas, puisqu’aussitôt des renforts arrivèrent près de nous pour me jeter en dehors des grilles, sans plus de cérémonie.

J’étais chanceux, il fallait l’admettre. Je pensais réellement que tout était fini pour moi et qu’ils allaient m’emprisonner, brisant tous les espoirs que j’avais pour collecter des informations et rentrer à temps chez moi, dans la pénombre. Au lieu de quoi, ils m’avaient tout simplement jeté dehors, sans rien me demander de plus ! Je n’avais pas décroché un mot ! Enivré par ma chance, je me remis aussitôt en quête d’une autre faille pour m’y engouffrer à nouveau et tenter d’aller plus loin encore. Je devais simplement redoubler d’attention.

Cette fois-ci, je passai aux abords d’un cours d’eau. En longeant la rive, en rampant, ils ne me verraient pas. Il n’y avait pas de garde par ici, c’était sûr, j’avais assez observé leurs mouvements et leurs rondes. Ils n’avaient pas d’yeux dans le dos, que je sache ! Le cours d’eau m’emmena jusqu’au bord du château, et je pus m’approcher encore plus près de la porte que j’avais pu observer auparavant. En quelques pas, je serai à l’intérieur. Un coup d’oeil à gauche, un coup d’oeil à droite, et j’avançai rapidement vers la porte. Avec de la chance, personne ne me verrait. Un pas, puis deux pas plus tard, j’entendis un garde me hurler dessus de rester où j’étais, de ne plus faire un mouvement. Je pris la fuite. Me faire arrêter et emmener une fois, d’accord, mais pas deux. Cette fois, c’était clair qu’ils allaient me garder, me questionner, essayer de savoir d’où je venais et pourquoi je voulais à tout prix entrer dans le château sans autorisation. Il fallait que je quitte cet endroit, au plus vite, et sans utiliser le moindre de mes pouvoirs. Courir me semblait être la solution la plus « normale » qui existait. Sans prendre le temps de réfléchir à la direction dans laquelle je devais aller, je pris mes jambes à mon cou en évitant tous les gardes que je pouvais trouver. Au bout de quelques secondes de course effrénée, je me retrouvai devant une grille bien trop haute pour que je puisse la sauter, malgré toute la souplesse dont je pouvais faire preuve. Pris de court, je n’eus d’autre choix que de me retrouver nez-à-nez avec les gardes, au nombre de dix, qui m’encerclaient.

« Ne t’avons-nous pas déjà dit que tu n’as rien à faire ici, misérable ? s’exclama l’un des gardes. Que veux-tu ? »

Il fallait que j’improvise quelque chose de cohérent et de plausible.

« Je dois nourrir ma famille. Je n’ai pas d’argent, mentis-je, je voulais m’introduire dans le château pour voler des objets et les revendre ! Ne me faites pas de mal ! Pitié ! »

Mon audace me dégoûta. Demander de la pitié à des hommes tels qu’eux. Des hommes de la Lumière. J’en frissonnai de désespoir, mais c’était ma seule chance de simplement sortir d’ici en m’en tirant sans problème. Il fallait bien faire quelques concessions, parfois.

« Tu veux de l’argent, fais comme tout le monde dans cette citadelle et trouve-toi un travail, manant ! »

Je me retins de lever les yeux au ciel avec dédain pour rester le plus possible dans le rôle que je me donnais, et deux des gardes s’approchèrent de moi pour me soulever dans les airs et me balancer de l’autre côté des grilles, côté citadelle. Ils sortirent en même temps que moi, bien décidés à me faire passer un sale quart d’heure.

« Je ne viendrai plus, je vous le jure ! »

Par tous les moyens d’hyliens, je tentai d’échapper aux coups qu’ils s’apprêtaient à me donner. Ils ne semblaient pas enclins à s’apitoyer sur mon sort. Nous étions désormais dans une petite ruelle de la citadelle, pas très éclairée et plutôt calme. L’un des deux gardes me jeta par terre, le deuxième en profita pour balancer son pied en armure dans mon ventre. Evidemment, la douleur était surmontable : j’avais ressenti des choses bien pires et j’avais une résistance au mal plus importante que tout ce qu’ils pouvaient croire, mais je devais jouer le jeu jusqu’au bout et subir leurs coups en me tordant de douleur…

Les coups se mirent à pleuvoir, durant un long moment, assez longtemps pour que je commence à réellement avoir mal aux côtes. Ils n’y allaient pas de main morte, et à force de frapper toujours le même endroit, mon corps ressentait ses limites. Je patientai en silence jusqu’à ce qu’ils se lassent et qu’ils aient fini de déverser toute leur haine sur moi. Lorsqu’ils me laissèrent enfin en paix, je n’eus qu’une idée en tête : me venger et faire tomber ce royaume dans l’ombre et sous mon joug…
(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: with all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me  with all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me  EmptySam 24 Mar - 21:48

Asarim Kass ft. Xanto RarkoCitadelle d’Hyrule
With all the lies in front of us the world looks so ridiculous to me

J’arrive dans ma chambre, tout est très propre et bien rangé. Une fleur dans un vase trône au milieu de la pièce exprimant l’attention que portent les aubergistes à leurs clients. Je dépose mon accordéon sur le lit et ma bandoulière remplie d’herbes dans un coin de la chambre. C’est pour celle-ci que je suis venu à la citadelle. Le chef Kaï m’a envoyé en ville pour faire quelques achats, principalement de plantes médicinales que l’on ne trouve pas dans les montagnes d’Hébra. A les regarder, certaines sont plutôt exotiques et me rappellent mes voyages. C'est typiquement le genre de plantes qui permet de faire des remèdes complexes que seules certaines anciennes du village savent faire. Je n’ai aucune idée de ce qu’elles vont en faire mais bon puisqu’elles en ont besoin, je me dois de les ramener.

N’étant que de passage dans la citadelle, je décide d’aller faire un tour dans les ruelles, histoire de profiter un peu de l’air frais de la fin de journée. Clé en poche, je salue la vieille dame qui prépare les tables pour le dîner et sort de l’auberge. Les rues sont assez calmes. Les derniers commerçants ferment leur boutique alors que quelques voyageurs arrivent de la rue principale en quête d’un endroit pour dormir. Je marche dans les allées sans but particulier si ce n’est observer les hyliens qui passent et admirer les couleurs du crépuscule apparaître. Je passe devant une taverne d’où l’on entend de l’extérieur un petit ensemble musical, une laverie où de nombreuses femmes se sont retrouvées pour discuter des potins du jour et une basse-cour où une hylienne et un petit garçon s’amusent avec les cocottes de l’enclos. Cette ambiance apaisante du soir est radicalement opposée à l’effervescence de la journée ce qui en fait un moment idéal pour se promener.

A force de vagabonder aléatoirement dans les rues, je remarque de plus en plus de patrouilles de la garde royale. Je dois être en train de me rapprocher des grilles du château. Mais alors que je commence à faire route arrière, j’entends des cris de douleur à quelques ruelles d’ici. Arg… Quelqu’un a des ennuis ! Je me dirige en direction des plaintes prudemment espérant croiser des gardes sur le chemin qui puissent m’accompagner. A mon arrivée au dernier croisement, des gardes sortent furtivement de la ruelle en question si vite que j’ai à peine le temps de les voir passer. On dirait qu’ils ont réagi plus vite que moi, comme quoi la garde royale est vraiment efficace ! Ils ont sûrement dû régler le problème ! Je jette alors un œil dans la ruelle pour voir si tout est bien rentré dans l’ordre mais il y a toujours un homme en train de se plier de douleur. Bizarre… peut-être qu’ils ne savaient pas quoi faire. C’est un hylien qui semble d’ailleurs être un voyageur ou un mendiant à en juger par son manteau poussiéreux. Je m’approche de l’homme et lui dit avec compassion :
- Vous semblez bien mal en point, cher hylien. Laissez-moi vous aider ! Vous avez l’air blesser, voulez-vous que je vous accompagne vers quelqu’un qui pourra vous soigner ?

Je lui tends alors la main pour l’aider à se relever en poursuivant :
- Dites-moi, que s'est-il passé pour vous vous retrouviez dans cette situation ?

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