Sujet: Faut-il plier et supplier le sort ? feat. Saïf Jeu 8 Fév - 22:02
Faut-il plier et supplier le sort ?
feat Saïf
••••
« Quel froid ce soir… » Vêtue d’une très longue cape à capuche, Nadë sortait discrètement du château d’Hyrule. Elle n’était pas prisonnière et avait le droit d’aller et venir à sa convenance hors du château, seulement ce soir, elle ne désirait pas être suivis, ni reconnue. La naïade, qui jusqu’ici n’avait jamais rien eu à cacher, allait rencontrer un homme que l’on disait très peu fréquentable, mais il était son seul espoir. Elle avait depuis si longtemps perdu la trace de son frère, que tout ce qu’elle avait pu faire jusqu’ici n’avait rien demandé... Elle avait longtemps interrogé les serviteurs du château, mais personne n’avait entendu parlé d’un Hylien à moitié Zorra. Lorsqu’elle se déplaçait et voyageait, elle tentait également de demander aux gens qu’elle croisait s’ils l’avaient rencontré… Mais à vrai dire elle n’avait que très peu d’éléments sur lui. Elle ignorait s’il se faisait toujours appeler par le même nom, s’il avait toujours la même longueur de cheveux… Ce dont elle était certaine, c’était qu’un jour, elle retrouverait son frère perdu il y a bien des années..
Se glissant en cachette à travers les portes du château la jeune femme marcha jusqu’à une petite auberge qui se trouvait à l’entrée de la Citadelle. Vu l’heure tardive, les rues étaient quasiment désertes. Nadë n’eut aucun mal a trouver la petite taverne et elle s’installa à une table dans un coin. L’homme qu’elle attendait n’était visiblement pas encore arrivé. La blonde avait le regard complétement fixé sur la bougie qui se consumait au milieu de la table. Elle ne cessait de se poser des questions. Et s’il ne venait pas ? Si son prix était trop élevé ? Ou si tout simplement, il refusait.. La blonde n’avait aucune idée de comment cet entretien allait se passer. On pouvait lire un petit peu de nervosité sur son visage -elle se mordait les lèvres- comme elle avait l’habitude de le faire lorsque quelque chose la tracassait.
Perdu dans ses pensées, Nadë fixait a présent la porte d’entrée de l’auberge. Elle ne savait pas vraiment qui elle attendait, car elle n’avait jamais rencontré le mercenaire avec qui elle avait rendez-vous, mais elle était persuadée de le reconnaître dès lors qu’il passerait la porte.